Rihanna, Beyoncé et Pharrell Williams attaquent Eleven Paris : les moustaches de la discorde

Rihanna, Beyoncé et Pharrell Williams attaquent Eleven Paris : les moustaches de la discorde

Rihanna, Beyoncé et Pharrell Williams en ont ras la moustache ! Plusieurs stars américaines attaquent la marque de prêt-à-porter parisienne Eleven Paris pour avoir utilisé sans accord leur image sur une collection de t-shirts populaires.

Les stars de la chanson voient rouge. Selon Reuters, Rihanna, Beyoncé, Jay-Z, Kanye West et Pharrell Williams lancent une procédure judiciaire commune à l'encontre d'une marque de prêt-à-porter française. Créée dans la capitale en 2003 par deux passionnés, Dan Cohen et Oriel Bensimon, Eleven Paris a réussi à s'imposer sur le secteur très prisé de la mode parisienne grâce à son style décalé, branché mais populaire. La clé de ce succès ? Des hommages détournés aux icônes de la pop culture, des personnages de Disney à Salvatore Dali, Barack Obama, Kate Moss... ou les chanteurs les plus puissants de l'industrie.

Eleven Paris fait la sourde oreille

La collection "Life is a joke" est en particulier dans le viseur de ces derniers. Une série de t-shirts sérigraphiés sur laquelle le visage de personnalités est affublé d'une moustache, qui s'arrache comme des petits pains. Mais la plainte déposée hier devant un tribunal fédéral de New York concernent également divers articles comme des sacs à dos, des bonnets et des chapeaux, reproduisant sans leur accord leur image ou des paroles de leurs chansons. L'équipe de plaignants emmenée par Beyoncé et Jay-Z indique avoir tenté d'alerter la marque française à ce sujet, mais celle-ci n'a pas tenu compte de leurs demandes d'interrompre cette commercialisation, notamment dans un magasin du quartier de Soho, à Manhattan, et sur son site internet. Sans réponse de la part d'Eleven Paris, ces artistes ont donc décidé de s'en remettre à la justice.

Ce n'est pas la première fois que Rihanna, égérie de marques comme Puma, Armani ou Dior, fait face à des atteintes à son image. Au printemps 2003, la sirène de la Barbade avait saisi les tribunaux (...)